L’accueil d’individus étrangers sur un territoire peut totalement être différent d’un pays à un autre. En effet, si certains font preuve d’une grande ouverture, d’autres peuvent démontrer beaucoup plus de rigueur car tous les pays n’ont pas les mêmes politiques. Pour une personne possédant un casier judiciaire, il est plus que recommandé de contacter l’ambassade ou le consulat et s’informer sur les différentes procédures et politiques concernant l’accès au territoire avant tout déplacement dans un pays étranger.

Même si les agents d’immigration ne sont pas toujours habitués à la présence d’un casier judiciaire (sauf aux États-Unis), il ne faut surtout pas prendre la situation à la légère car mentir à un agent est une infraction grave qui gâchera votre voyage.

Obtenir un visa avec un casier judicaire

Obtenir un visa peut également être délicat mais reste faisable si on respecte les différentes procédures. Cependant, on ne vous le rappellera pas assez, quel que soit le cas de figure, la première étape sera toujours de s’approcher des autorités compétentes car un individu risque tout de même un refus d’entrée sur le territoire selon l’évaluation de type « cas par cas » effectuée par l’agent d’immigration.

Par ailleurs, même pour un séjour aux États-Unis, reconnus comme étant les plus stricts, une dispense pourra même vous être accordée.

Nous restons toujours dans le cadre de délits mineurs sans lésions corporelles, ni mort ni autres infractions criminelles.

En Afrique ou en Asie, voyager et séjourner en possédant un casier judiciaire reste plus que faisable dans de nombreux pays. Juste pour vous donner un exemple, Taiwan précise que les personnes au casier judiciaire non vierge doivent faire une demande de visa même pour un séjour de moins de 90 jours alors que les individus sans casier en sont exemptés.

Sur le territoire européen, chaque pays a également ses propres règlementations. Dans certaines destinations, le casier judiciaire n’est pas un motif d’entrée sur le territoire. Pour d’autres, il s’agit surtout de respecter la politique de l’immigration.

En d’autres termes, il reste encore bien possible de voyager avec un casier judiciaire selon le pays et la politique d’entrée de chacun.